Article du journal Jungfrauzeitung (10 mars 2021)
« Les vieux deux-roues rencontrent un nouvel amour »

Lien: Jungfrau Zeitung – Les vieux deux-roues rencontrent un nouvel amour

Article du journal Berner Landbote (17 juin 2020)
« J’aime l’odeur de l’essence »

www.bernerlandbote.ch

Article du journal Berner Zeitung (26 avril 2019)
« Les Velosolex sont des véhicules sensibles »

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TACHO Schweizer Fernsehen SRF (septembre 2018)
Petit article sur l’atelier Kipfer Velo-Solex

Article du journal Thuner Tagblatt (28 août 2015)
« Le commerce avec le Solex est en plein essor »

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Article de journal Migrosmagazin (11 mai 2015)
« Le Velosolex claque encore »

Les mercredis après-midi libres, Christof Kipfer (40 ans) est souvent coincé dans son sous-sol à Thoune BE à travailler sur un moteur de deux-roues. Non pas parce que le professeur du secondaire pratique la coiffure comme ses élèves. Non, ses cyclomoteurs ne sont pas rapides, mais surtout beaux – Kipfer est un fan de Solex.

Christof Kipfer dans son Solexreich, l’atelier.
Le Velosolex est le « Döschwo » parmi les motos : abordable pour beaucoup dans l’après-guerre et aujourd’hui un objet culte. « Quand je roule en ville dans ma petite robe noire, les gens sont contents et me font signe », raconte le mécanicien amateur passionné. Partout il se mêle de conversations et entend des anecdotes.

En 1941, les deux propriétaires du fabricant français de carburateurs Solex, Marcel Mennesson et Maurice Goudard, montent le premier moteur sur un vélo pour homme – le prototype est né. En 1946, le Velosolex entre en production en série à Courbevoie près de Paris. En 1950, 44 000 unités étaient déjà produites. Le vélo à moteur auxiliaire, comme on appelait la nouvelle catégorie de véhicules, impressionnait par son économie et sa robustesse. Il fut bientôt surnommé le « chauffe-nez » en raison du moteur sur la roue avant.

Christof Kipfer, Elisa Christina (8), Sarah Carolina (4) et Anna Julia (6, de gauche à droite) posent sur un « fourgon de livraison tricycle » basé sur le modèle 3800 – sans casque. Au volant, tout le monde porte toujours une protection de la tête.

Kipfer a trouvé son premier Vélosolex il y a une douzaine d’années grâce à une annonce dans une maison de retraite. C’était une relation amour-haine : « Qu’est-ce que j’ai maudit sur cette machine. Rien ne s’est passé comme je le voulais, j’étais complètement dépassé. » Il a trouvé un mentor en la personne du mécanicien Ulrich Hofer de Kirchberg BE, qui lui a raconté de nombreuses astuces.

Aujourd’hui, Kipfer n’a pas à réfléchir à deux fois avant de placer un nouveau « patient » sur la petite plate-forme élévatrice de son sous-sol. Il examine systématiquement le véhicule comme un ambulancier expérimenté : Le moteur démarre-t-il ? La pompe à essence fonctionne-t-elle ? Les lignes sont-elles gratuites ? La bougie est-elle intacte ?
Vis contre le stress scolaire

Comme beaucoup d’amateurs de voitures anciennes, Christof Kipfer est aussi un mécanicien passionné et un inventeur. Une passion que les véhicules modernes ne peuvent assouvir : « Les scooters que vous achetez aujourd’hui sont de véritables ordinateurs. C’est pourquoi vous ne pouvez plus les réparer, mais vous devez toujours remplacer des kits entiers si quelque chose se casse.

Dans et autour du chalet de Christof Kipfer, il y a toujours quelques Solex qui attendent d’être réparés : « Les défis mécaniques sont un bien-être pour ma tête. » Le vissage est un excellent moyen de se remettre de la vie scolaire quotidienne. Il est également souvent contacté par d’autres fans de Velosolex lorsqu’il s’agit de résoudre des problèmes techniques ou d’obtenir des pièces de rechange. Comme les appels étaient devenus trop pour lui au fil du temps, il propose désormais des pièces de rechange, des connaissances de base et des adresses de spécialistes Velosolex sur une page d’accueil conçue avec amour.

Un coup d’œil sur le site vaut également la peine en raison de la galerie de photos avec des affiches publicitaires historiques et divers modèles Solex – du premier prototype au Faltsolex et au nouveau E-Bike Moustache. Ce dernier n’est pas un moteur à essence et donc pas un vrai Solex, mais a un look rétro et est actuellement en vente. Il compte comme un vélo et peut être utilisé sans casque.

On estime que six millions de Velosolex ont été fabriqués au total avant l’arrêt de la production en 1988. Personne ne sait combien d’entre eux sont encore utilisés aujourd’hui. Mais une chose est sûre : l’amour pour les Knackertöffli a un effet fédérateur. En Suisse, plusieurs associations se sont formées en l’honneur du Solex. L’Argovie Solexfreunde, par exemple, le Velosolex Club Emmental ou le Velosolex Club Northwest Switzerland. Ce dernier organise d’ailleurs le championnat suisse de courses Velosolex à Pratteln BL début septembre.
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Article du journal Bund ((7 août 2013)
« Le mécanicien dans l’âme et l’objet de culte »

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